Lisez : Ésaïe 8.23 – 9.6 | La Bible en un an : Habakuk 1 – 3 et Apocalypse 15
Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière. (Ésaïe 9.1)
Le révérend Martin Niemöller, un
éminent pasteur allemand, a passé près de huit ans dans des camps de
concentration nazis pour s’être ouvertement opposé à Hitler. Or, la
veille de Noël 1944, Niemöller a prononcé les paroles d’espoir suivantes
à ses compagnons de captivité à Dachau : « Chers amis, ce Noël…
cherchons chez l’Enfant de Bethléhem qui est venu jusqu’à nous pour nous
aider à porter tout ce qui nous accable. […] Dieu a lui‑même bâti un
pont entre nous et lui ! Une aube céleste est descendue nous baigner de
lumière ! »
À Noël, nous accueillons la bonne
nouvelle selon laquelle Dieu, en la personne de Christ, vient à nous où
que nous soyons et comble l’écart entre lui et nous. Il envahit de sa
lumière notre prison ténébreuse et nous délivre du fardeau écrasant de
la tristesse, de la culpabilité et de la solitude.
Par cette lugubre veille de Noël en
prison, Niemöller a propagé cette bonne nouvelle : « De la lumière
éclatante qui entourait les bergers, un rayon viendra illuminer nos
ténèbres. » Ses paroles nous rappellent d’ailleurs celles du prophète
Ésaïe : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande
lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une
lumière resplendit » (ÉS 9.2).
Peu importe où Dieu nous trouve, Jésus a pénétré notre monde ténébreux de sa joie et de sa lumière !
La joie de Noël, c’est Jésus.
© 2016 Ministères NPQ
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