Lisez : Matthieu 5.43‑48 ; Jean 8.9‑11 | La Bible en un an : Nombres 4 – 6 et Marc 4.1-20
Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. (Jean 8.11)
Jésus n’a jamais réduit l’idéal
parfait de Dieu. Il a répondu au jeune riche : « Soyez donc parfaits,
comme votre Père céleste est parfait » (MT 5.48). Puis il a répondu
ainsi au docteur de la loi qui s’enquérait du plus grand commandement : «
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme,
et de toute ta pensée » (22.37). Or, personne n’a jamais obéi à ces
commandements à la perfection.
Pourtant, fidèle à son infinie
bienveillance, le même Jésus a offert sa grâce absolue à tout un chacun.
Il a pardonné à la femme adultère, à un brigand crucifié à ses côtés, à
un disciple qui avait nié le connaître et à un dénommé Saul, qui avait
pris du galon en persécutant les chrétiens. La grâce est absolue et
universelle ; Dieu l’a étendue même à ceux qui l’ont cloué à la croix : «
Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (LU 23.34).
Devant les idéaux absolus de Jésus, je me
suis senti indigne de lui pendant de nombreuses années au point d’être
incapable de saisir le sens de sa grâce. Toutefois, dès l’instant où
j’ai compris ce double message, je suis revenu sur le sujet et j’ai
alors découvert que le message de la grâce divine souffle en rafales par
la vie et les enseignements de Jésus.
La grâce est réservée à ceux qui sont
désespérés, qui sont dans le besoin, qui ont le coeur brisé et qui ne
peuvent s’en sortir par leurs propres forces. La grâce divine nous est
donc destinée à tous.
L’accomplissement parfait de la loi nous procure la paix parfaite.
© 2017 Ministères NPQ
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