Lisez : Jean 9.1‑11 | La Bible en un an : Lévitique 19 – 20 et Matthieu 27.51-66
[Je] sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. (Jean 9.25)
Noah Purifoy a amorcé sa carrière
d’artiste d’« assemblage » avec pour matière première trois tonnes
d’ordures récupérées après les émeutes survenues en 1995 dans la région
de Watts, à Los Angeles. À partir notamment de roues de vélo cassées, de
boules de jeu de quilles, de pneus usés et de téléviseurs endommagés –
des choses inutilisables –, un de ses collègues et lui ont créé des
sculptures au message puissant concernant les gens que l’on traite comme
des « détritus » au sein de la société moderne. Un certain journaliste a
surnommé M. Purifoy « le génie de la décharge ».
À l’époque de Jésus, beaucoup de gens
considéraient les malades et les infirmes comme des pécheurs que Dieu
avait ainsi punis. On les évitait et l’on ne faisait aucun cas d’eux.
Lorsque Jésus et ses disciples ont croisé le chemin d’un homme né
aveugle, le Seigneur a toutefois indiqué que son état ne résultait pas
d’un péché, mais constituait l’occasion de faire voir la puissance de
Dieu : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde »
(JN 9.5). Quand l’aveugle s’est mis à suivre les directives de Jésus,
la vue lui a été accordée.
Lorsque les autorités religieuses d’alors ont questionné l’aveugle, celui‑ci leur a simplement répondu : « [Je] sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois » (V. 25).
Jésus reste le plus grand « génie de la
décharge » du monde, car de nos vies brisées par le péché, il fait de
nouvelles créations.
Jésus est celui qui restaure la vie.
© 2017 Ministères NPQ
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