Le banc de l’amitié
Lisez : Exode 33.9-11
La Bible en un an : Exode 16 – 18 ; Matthieu 18.1-20
L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami.
Au Zimbabwe, en Afrique, les
traumatismes de guerre et un taux de chômage élevé acculent des gens au
désespoir – jusqu’à ce qu’ils trouvent l’espoir sur un « banc de
l’amitié ». On peut s’y rendre pour s’entretenir avec des
« grands-mères » formées à cette fin. Il s’agit de femmes âgées à qui
l’on a enseigné à écouter les gens qui luttent contre la dépression, que
l’on décrit dans la langue shona de ce pays comme kufungisisa, ou « penser trop ».
Le projet Friendship Bench
s’implante aussi ailleurs, dont au Zanzibar, à Londres et à New York.
« Les résultats nous épatent », de dire un chercheur londonien. Un
conseiller new-yorkais lui a d’ailleurs donné raison : « Avant même de
s’en rendre compte, on n’est plus sur un banc, mais bien au chaud dans
une conversation avec quelqu’un qui s’intéresse à soi. »
Ce projet évoque le côté accueillant
et merveilleux d’un dialogue avec notre Dieu tout-puissant. Moïse n’a
pas installé un banc, mais une « tente d’assignation » où communier avec
Dieu et où « [l’Éternel] parlait avec [lui] face à face,
comme un homme parle à son ami » (EX 33.11). Josué, son aide, ne sortait
même jamais de cette tente, peut-être parce qu’il accordait une immense
valeur à son temps passé avec Dieu (V. 11).
Plus besoin d’une tente
d’assignation. Jésus nous a rapproché du Père : « Je ne vous appelle
plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son
maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait
connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (JN 15.15).
Lorsque l’inquiétude nous gagne, concentrons-nous sur Dieu.
© 2020 Ministères NPQ
Au Zimbabwe, en Afrique, les traumatismes de guerre et un taux de chômage élevé acculent des gens au désespoir – jusqu’à ce qu’ils trouvent l’espoir sur un « banc de l’amitié ».
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