Lisez : Ésaïe 50.4‑10 | La Bible en un an : Cantique des cantiques 1 – 3 et Galates 2
Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. (Ésaïe 50:4)
Peu de temps après la mort de son
père, C. S. Lewis, alors âgé de 30 ans, a reçu une lettre d’une femme
qui avait pris soin de la mère de celui‑ci durant sa maladie l’ayant
conduite à sa mort plus de deux décennies auparavant. La femme lui
offrait ses condoléances et se demandait s’il se souvenait d’elle. Il
lui a alors répondu : « Chère infirmière Davison, si je me souviens de
vous ? Et comment ! »
Lewis se rappelait combien sa présence
sous leur toit avait compté pour son père, son frère et lui‑même au
cours d’une période difficile. Il l’a donc remerciée de ses condoléances
et lui a écrit : « C’est vraiment réconfortant d’être ramené en ce
temps‑là. Comme j’étais alors enfant, le temps que vous avez passé
auprès de ma mère m’a semblé très long et m’a amené à vous considérer
comme un membre de la famille. »
Lorsque nous traversons une période
éprouvante, on peut nous redonner le moral par une parole encourageante
et nous faire lever les yeux sur le Seigneur. Dans l’Ancien Testament,
le prophète Ésaïe a écrit : « Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une
langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est
abattu » (50.4). Or, lorsque nous fixons le regard sur le Seigneur, il
nous offre des paroles pour nous redonner espoir et éclairer nos
ténèbres.
Les paroles douces ont le pouvoir de relever un coeur abattu.
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