Lisez : Psaume 46.1‑8 | La Bible en un an : Nombres 9 – 11 et Marc 5.1-20
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez
dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous
affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance.
(1 Thessaloniciens 4.13)
Même après toutes ces années depuis la
perte en 2002, de notre fille Melissa, décédée dans un accident de
voiture à l’âge de 17 ans, je me surprends encore parfois à entrer dans
le pays « Et si ». En proie à la tristesse, il est facile de réinventer
les événements d’une soirée fatidique du mois de juin selon des facteurs
qui – si on les réorganisait – ramèneraient Mel saine et sauve à la
maison.
En réalité, par contre, le pays « Et si »
n’est bon à visiter pour aucun d’entre nous. C’est un lieu de regrets,
de doutes et de désespoir. Bien que le chagrin soit réel et que la
tristesse perdure, la vie s’en trouve meilleure et Dieu s’en trouve
honoré si nous fréquentons plutôt le pays « Ce qui est ».
Il nous est possible d’y trouver l’espoir,
l’encouragement et la consolation. Nous avons l’espoir ferme (1 TH 4.13) – l’assurance – que, parce que Melissa aimait Jésus, elle se
trouve aujourd’hui dans un endroit « qui de beaucoup est le meilleur »
(PH 1.23). Nous pouvons compter sur la présence salutaire du Dieu de
toutes consolations (2 CO 1.3), un « secours qui ne manque jamais dans
la détresse » (PS 46.1). Et nous y avons souvent droit aux
encouragements de nos frères et soeurs en Christ.
Nous souhaitons tous éviter les
tragédies, mais devant les épreuves de la vie, notre plus grande aide
nous vient du fait de mettre notre confiance en Dieu, l’espoir ferme que
recèle le pays « Ce qui est ».
Notre plus grand espoir résulte de notre confiance en Dieu.
© 2017 Ministères NPQ
No comments:
Post a Comment