Lisez : Jérémie 17.5‑10 | La Bible en un an : Lévitique 26 – 27 et Marc 2
Il est comme un arbre planté près des eaux. (Jérémie 17.8)
C’était un arbre enviable qui poussait
sur une propriété riveraine où il n’avait à se préoccuper ni des
bulletins de météo, ni des intempéries, ni d’un avenir incertain. Nourri
et rafraîchi par la rivière, il passait ses journées à lever ses
branches vers le soleil, à retenir la terre de ses racines, à purifier
l’air de ses feuilles et à offrir de l’ombre à quiconque avait besoin de
s’abriter du soleil.
Par contraste, le prophète Jérémie a
montré du doigt un buisson (JÉ 17.6). Quand la pluie a cessé et que le
soleil a réduit le sol en poussière, ce buisson a dépéri, n’offrant plus
ni ombre ni fruits à qui que ce soit.
Pourquoi le prophète comparerait‑il donc
un arbre florissant à un buisson sur un sol stérile ? Il voulait que son
peuple se souvienne de ce qui s’était produit depuis le jour où Dieu
l’avait miraculeusement secouru de l’esclavage en Égypte. Pendant leurs
quarante années passées dans le désert, les Israélites ont vécu comme un
arbre planté près d’un cours d’eau (2.4‑6). Pourtant, en menant une vie
prospère en Terre promise, ils en sont venus à oublier leur propre
histoire, pour compter sur eux‑mêmes et sur des dieux de leur propre
fabrication (V. 7,8), jusqu’à même retourner en Égypte afin d’y obtenir
de l’aide (42.14).
Ainsi, comme il a gentiment exhorté les
enfants d’Israël à la mémoire courte par la bouche de Jérémie, Dieu nous
exhorte à mettre notre espoir et notre foi en lui et à imiter l’arbre,
plutôt que le buisson.
Au sommet, rappelons‑nous les leçons apprises dans le désert.
© 2017 Ministères NPQ
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