Lisez : Jérémie 29.4‑14
La Bible en un an : 1 ROIS 19 – 20 et LUC 23.1‑25
Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel,
projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de
l'espérance. V.11
Il se peut que nos deuils et nos
déceptions nous laissent un sentiment de colère, de culpabilité et de
confusion. Que nos choix aient fermé des portes qui ne s’ouvriront plus
jamais ou, sans que ce soit de notre faute, que la tragédie ait envahi
notre vie, il en résulte souvent ce qu’Oswald Chambers appelait «
l’insondable tristesse du “ce qui aurait pu être” ». Si l’on cherche à
supprimer ses souvenirs douloureux, on finit par se rendre compte que
nos tentatives sont vaines.
Chambers nous rappelle ainsi que le
Seigneur agit encore dans notre vie : « N’ayez jamais peur lorsque Dieu
vous rappelle le passé. Laissez votre mémoire suivre son cours. C’est un
ministère que Dieu exerce par la réprimande, le châtiment et le
chagrin. Dieu changera « ce qui aurait pu être » en une merveilleuse
culture [cadre de croissance] pour l’avenir ».
À l’époque vétérotestamentaire où Dieu a
exilé les Israélites à Babylone, il leur a demandé de le servir sur ce
territoire étranger et d’y grandir dans la foi jusqu’à ce qu’il les
ramène au pays : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous,
dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un
avenir et de l’espérance » (JÉ 29.11).
Dieu les a exhortés à se concentrer sur
lui et à garder les yeux fixés sur l’avenir sans faire fi des événements
passés ni tomber dans leur piège. Le pardon du Seigneur peut
transformer le souvenir de notre tristesse en assurance de son amour
éternel.
Dieu peut utiliser nos pires déceptions pour nourrir notre foi en lui.
© 2017 Ministères NPQ
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